BONNE ANNĂE 2015 Ă TOUS LES IMINIENS
BONNES FĂTES DE MAWLID NABAWI, LA NAISSANCE DU PROPHĂTE MOHAMED, LE 3 JANVIER
Les années 1936 - 1937 à travers les pages du livre d'or
Nous avons plusieurs textes dans le livre dâor dâImini concernant ces annĂ©es importantes pour l'avenir des mines de l'Imini. Le doute est prĂ©sent en 1936 sur l'exploitation industrielle du manganĂšse. Le gisement sera-t-il suffisant pour ĂȘtre rentable ?
 Sainte-Barbe en 1937, comme l'a vu Paul Ramadier.
Le doute est dissipĂ© en 1937 oĂč se tiennent deux rĂ©unions importantes en fin dâannĂ©e. Les poĂšmes humoristiques et autres textes de cĂ©lĂ©britĂ©s de la gĂ©ologie qui apparaissent dans le livre d'or tĂ©moignent de cette interrogation, puis de la satisfaction des gĂ©ologues. Il fallait que les Iminiens d'aujourd'hui puissent avoir accĂšs aux pages de ce livre d'or. GrĂące Ă la famille Moulinou qui en a conservĂ© des copies et que nous remercions chaleureusement, le blog peut en publier les pages et la transcription des textes. Les gĂ©ologues sont des poĂštes.
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PUISQUE CâEST LA TRADITION
JâĂ©crirai donc aussi de ces contes de brousse
Puérils, enfantins et si nobles pourtant..
Lâhistoire du dahut dĂ©vorant sur la mousse
Au pied du palmier nain un hibiscus sanglant.
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Ou celle du combat fameux de Bou Aggiouns
Les guerriers luttaient avec des silex taillés
Tandis que leurs femmes, restées en leurs guitounes
Pleuraient, Larmes de Kohl, arrosant les vallées.
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Vous deviez, inch Allah, un jour vous réunir
Et vos depĂŽts crĂ©er, de Launoy qui lâeut cru !
Un gisement nouveau quâil fallait Ă©clairer
Pour y voir une lacrymation in situ
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Les fatmas de Rabat pourront, si elles le veulent,
Contempler aux revues du quatorze juillet
De superbes 105 portés sans se douter
Que câest ce qui reste du fard de leurs aĂŻeules.
           4 janvier 1936 A. Rembout
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PETIT CONCOURS POUR LES OEDIPES MODERNES
Charade n°1
Mon premier, un peu change,
Est mon tout pour mon dernier.
Charade n°2
Mon second, Jâen rĂ©ponds
Sans mon premier ou mon dernier
Est partout , dans mon tout.
Question subsidiaire pour dĂ©partager les concurrents: Combien de solutions le gisement de lâImini recevra-t-il pour sa genĂšse ?
SignéV...
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En juin 1936
Pour voir mes amis Moulinou
Jâai dĂ» monter un peu haut
Car ils ont construit leur nid
Sur le Koudiat Imini
Moi je ne regrette pas
Car jâai fait un bon repas
Jâai bien mangĂ©, jâai bien bu
Aussi je nây vois plus
Je ne trouve quâĂ dire Merci!
Et M. I. ni, câest fini
           8 juin 1936 â Bien amicalement Bossan

Imini, le 2 octobre 1936 (en l'absence de la familleÂ
Moulinou, c'est Georges Cantarel qui accueille)
"Deux jours dĂ©jĂ passĂ©s et voilĂ le retour bientĂŽt malheureusement. Tout nâexistera plus que dans mes souvenirs.
Mais quelle reconnaissance ne dois-je pas au manganese pour mâavoir Ă la fois fait profiter du merveilleux paysage dâImini et de la charmante hospitalitĂ© de M. Cantarel"
                 Signature illisible
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DĂCEMBRE 1929 â DĂCEMBRE 1936
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Un poÚme et un texte de Léon Migaux
Adieu Adieu.. Tout est fini
Adieu chemin que tant on aime
Des bureaux du BRPM
Aux rivages de lâImini
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Adieu Bou Azzer, Bou Tazoult
Adieu les Bou de toutes espĂšces,
Adieu, il est temps quâon vous laisse
Vous que pourtant on aimait moult
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Et quand un jour je reviendrai
Porteur dâune trĂšs grande barbe
Voir le gĂźte de Sainte-Barbe
Alors, je me souviendrai
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Du premier séjour sous la tente,
Et des jours passĂ©s dans lâattente
Des rĂ©sultats des premiĂšresâŠ
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Léon Migaux poursuit en prose:
"Ici, lâauteur a Ă©tĂ© malheureusement interrompu dans sa composition par le manque de temps, et, il faut bien avouer aussi, effrayĂ© par lâampleur de son sujet, qui lâeut conduit; la Muse aidant sĂ©rieusement, Ă remplir une bonne part du cahier. Il avait dâabord lâintention de rappeler, en vers aussi harmonieux que possible, les emotions qui ont accompagnĂ©, dans ces sept derniĂšres annĂ©es, en diverses Ă©tapes de la dĂ©couverte du gĂźte. Puis, il eut cĂ©lĂ©brĂ© les charmes divers de lâImini: lâharmonie des couleurs, collines rouges, neiges Ă©clatantes, bleu du ciel, lâimmensitĂ© des horizons, la majestĂ© des casbahs. Les courses sur les gares, Ă la poursuite de rĂȘves et le soir, la douceur de la maison, lâaccueil charmant de ses hĂŽtes, la splendeur des nuits Ă©toilĂ©es, et aussi les hurlements du vent fameux de lâImini.
Puis, sautant dâun bond dans lâavenir proche, et saisi du dĂ©lire sacrĂ©, il eut exprimĂ© sa vision de ville tentaculaire, dâusines monstrueuses, de tĂ©lĂ©phĂ©rique gĂ©ant. Mais force lui est de laisser tout celĂ pour son retour, si lâĂąge toutefois nâa pas glace sa veine poĂ©tique. Il aura alors lâavantage dâavoir le modĂšle entire sous ses yeux, ce qui lui permettra de ne pas trop sâĂ©garer. Et pour aujourdâhui, il se bornera Ă rĂ©sumer le tout par un seul mot."
W il Imini !  Sainte-Barbe 1936 signatures de Léon Migaux et de madame Migaux.
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Un long texte termine lâannĂ©e 1936. Lâauteur procĂšde Ă la maniĂšre de Victor Hugo.
LE DJIELS
Bled, mine
Et bord(j)
Ravine
De morts terrassés
Espaces
Atlas
Tout dort.
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De la plaine
Monte un bruit:
Câest lâhaleine
De la nuit ?
Non: le sbire
Qui respire
Pour nous dire
âSuis iciâ
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Le vent sâĂ©lĂšve
Comme un sanglot
Berce mon rĂȘve
De son grelot
Il vient, jây pense
De dissidence
Du sud immense
Et du Sarro.
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Quoi!.. ce bruit si proche
Dont lâĂ©cho grandit
Serait-ce lâapproche
Des djicheurs maudits ?
Ceux dont, aprĂšs boire,
Sans beaucoup y croire,
Nous contait lâhistoire
Quelquâun Ă midi?
Le texte en vers se poursuit, puis lâauteur Ă©crit un autre poĂšme
Le soir tombait; lâheure Ă©tait apaisante et mauve,
Et lâon voyait trainer en haut des gares chauves
Les ultimes reflets dâun couchant enflamĂ©âŠ
Immobile devant ce cadre tant aimé,
Les mains devant les yeux, sombre et pensif, DUBOIS
Devant lui regardait: il observait parfois
Le centre du tableau, point oĂč rien ne trĂ©ssaille
Parmi cette immobile et chétive broussaille,
Et parfois lâhorizon, large et sans profondeur.
Soudain, joyeux, il dit:âCâest lui! Mais le sondeur
De loin, levant les bras et secouant la tĂȘte,
Fit signe que câĂ©tait jour dâĂ©chec, non de fĂȘte.
On entendit les mots: âTracesâ, âpas de teneurâ
âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
Puis Ă pas lents, baissant la tĂȘte, avec douleur
Maudissant dans son Coeur lâinconstant manganese
DUBOIS rentra chez lui pour cacher son malaise.
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Le 21 janvier le couple Jouhaud inaugure lâannĂ©e 1937:
Lâaccueil Ă Imini est aussi discret et aimable que la nature y est grandiose et sauvage. B. Jouhaud
Pour le trĂšs prudent actionnaireâŠcapitaliste
GrĂące Ă Dubois le solitaire⊠lâoptimiste
Et Moulinou le légionnaire⊠le réaliste
LâImini, La Trappe
Ne sera pas lâImini lâattrape âMigauxâ
Pour copie conforme, with a big pardon Signé N. Jouhaud
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En mars, dâautres visiteurs:
Un jour ! câest trop court pour admirer lâImini
Ă son hĂŽte charmant il faut dire merci
Allons oĂč N.. nous appelle
Trois signatures peu lisibles et celle de R. Brocart
Le 18 juin 1937 un visiteur dont le nom pourrait ĂȘtre Merlange dâaprĂšs sa signature montre que les travaux concernant les adductions dâeau sont en fonction et que dĂ©jĂ sâĂ©bauche le projet dâun tĂ©lĂ©phĂ©rique.
Imini, terre du roc nu, calciné, désertique
OĂč le regard sâĂ©tend vers dâimmenses espaces
Suivant le vol de grands rapaces,
De lâAtlas sinueux au Siroua, Thaber, biblique
LĂ , le ciel est plus vaste; il est partout
Quand le soleil sây lĂšve aprĂšs un brusque Ă©clair
Sa lumiĂšre prend tout, aveugle tout;
Cependant que le vent au son strident et clair
Couvre les bruits divers qui se noient dans le sien
Quand aprĂšs ceux du jour les feux du couchant
Empourprent le pays voisin.
BientĂŽt luisent les (ailes) dâun Ă©clat plus brillant
Plus proche semble-t-il au fond de la nuit sereine
Pays de solitude, de majesté immuable
OĂč lâhomme subjuguĂ© se tait et ne peut quâadmirer.
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Pourtant en ce vaste domaine, comment imaginer
Quâau sein de ces terrains brĂ»lĂ©s
De minces rubans nains aient été discernés
Courant au long des strates roses et grises sur de longues distances ?
Câest le manganese fameux,
Qui pour notre industrie Ă tant de consequences
Et que déjà des prospecteurs curieux
Aux réalisateurs savants et perspicaces
Fut lâobjet dâefforts si efficaces.
Riants villages, vastes usines, eaux abondantes,
Captées fort loin en des conduits bruissantes
Puissant téléphérique, qui dans les hivers franchira
Les monts géants couverts de neige dans les frimas
Labeurs contants au sein des puits profonds
Telles sont les ouevrent quâont realise et rĂ©aliseront ceux
Donât on mâa conviéà goĂ»ter le labour si fecund,
Et lâaccueil si sympathique et combine gĂ©nĂ©reux
Aussi est-ce du fond du Coeur
En leur présentant tous mes voeux de Bonheur
QuâĂ mes hĂŽtes dâune courte saison
Je dis merci, bien fort avecque grandâraison.
                      Imini, le 18 juin 1937
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Un autre texte, (paroles dâune chanson), se trouve sur la page suivante du Livre dâOr dâImini. Lâauteur en est Georges Cantarel, le dĂ©couvreur de la mine, toujours employĂ© de la sociĂ©tĂ©Mokta El Hadid.
FANTAISIE CANICULAIRE ( sur un air trĂšs connu)
Ă lâImini, on chante, on rit
On danse aussi et chacun dit
JusquâĂ Beny compris, Bachy on est ravi, de vivre ici !!!
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Lorsque en plein août
On a chaud moult
Et quâen dĂ©cembre
De froid on tremble
On en sourit
Et lâon se dit
Ă lâImini, etc..
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La camionnette
Parfois se jette
Dans le fosse
Dâessieu faussĂ©
On le retire
Et lâon soupire
Ă lâImini, etc..
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Le marabout
Jamais Ă bou
De politesse
Parfois nous laisse
TrÚs énervés
Mais vous savez
Ă lâImini, etc...
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Quand la tournée
Est terminée
Vite on se douche
Et lâon se bouche
Les trous du nez
Car vous savez ..
Ă lâImini, etc..
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Quand la poussiĂšre
Voilant la terre
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Remplit nos yeux,
On est heureux
Et trĂšs Ă lâaise
Le manganese
Ă lâImini, etc..
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De lâImini
Ătant poli
Ă lâĂ©meri
Â
Pour quâon en fit
Du riche mi-
-nerai chimi-
-que pour Poulenc
Et Héberlin
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Et cette scie
Attique aussi
Bien que proche
Pourrait ainsi
Durer longtemps!
Finissons-en
En redisant
Ă lâImini
On chante, on rit
On danse aussi
Et chacun dit
JusquâĂ Beny
Compris Bachy
On est ravi
De vivre ici !!!
Canicule 37 ( il sâagit bien d'un poĂšme de Georges Cantarel, mĂȘme si celui-ci nâa pas signĂ© le texte)
RĂMINISCENCES CLASSIQUES
Georges Cantarel qui effectuait le remplacement dâAndrĂ© Moulinou pendant la pĂ©riode de lâĂ©tĂ©, a laissĂ© aussi sur le Livre dâOr un poĂšme de six quatrains, oĂč il compare les gĂ©ologues Ă des amants de la montagne
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Sur des gĂźtes nouveaux faisons des vers antiques
DĂ©esse dâImini, aux regards extatiques
Ta beautĂ© nâa dâĂ©gale, Ă nos yeux amoureux
Que celle dâAphrodite, au corps voluptueux.
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Mollement étendue en ta couche calcaire
Longtemps tu sommeillas, chaste fille berbĂšre
Attendant patiemment que la fécondité
Succédat un beau jour à ta virginité.
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Un chrétien boulaya?, Presque quinquagénaire,
De trÚs loin attiré par ta grace impubÚre,
Subitement épris, malgré ses nombreux amis
Devant tes seins gonflés chût et viola tes flancs
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Câest ainsi que naquit, de ce rut mĂ©morable,
Ton premier rejeton, ta fille Ste Barbe;
Vinrent dâautres amants et qui tâaimaient moult.
Tu leur donna trois fils: Aqquioun â Azer â Tazoult
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Les 25-26 septembre une rencontre a lieu Ă Imini, elle rĂ©unit dix-sept gĂ©ologues, responsables des mines et responsables politiques. Nous ne connaissons pas le programme prĂ©cis de la rencontre sinon que Paul Ramadier y a participĂ© au moins une demi-journĂ©e. Originaire de l'Aveyron, il avait de quoi s'entendre avec AndrĂ© Moulinou.  Nous avons les signatures de plusieurs des participants qui font suite Ă une phrase de l'homme politique: âAux muses de lâImini, en souvenirâŠPaul Ramadier"
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Autres signataires: André Moulinou, Normandy, Friedel, Vigy, Capitaine B. de Latour, Montoya, Louis Clariond, R. Vigier, Huret, M. Lopez, Jean Dubois, Despujols, R. Thomas, Lepage, F. de Rébier, Gayet.  Aux poÚtes si hospitaliers, heureux aimés de ces muses
Monsieur RAMADIER Sous-secrĂ©taire d'Etat aux Travaux Publics, au dĂ©but de sa carriĂšre ministĂ©rielle, Ă©tait en visite au Maroc. Il devint plus tard PrĂ©sident du Conseil (1er ministre). Arrivéà Marrakech le vendredi 25 septembre en compagnie du GĂ©nĂ©ral NoguĂšs il a passĂ© le Tizi n'Tichka avant le soir. Le samedi 26 septembre il visitait en dĂ©tail les mines de manganĂšse de l'Imini, y dĂ©jeunait invitĂ© par le "Bureau de la Mine" puis s'arrĂȘtait Ă Ouarzazate oĂč il fut reçu par les autoritĂ©s locales militaire et civiles. Les honneurs lui ont Ă©tĂ© rendues par les compagnies montĂ©es de la LĂ©gion. Dimanche, il visita la rĂ©gion - notamment les exploitations de Telouipe et de Taroudant- pour atteindre le soir-mĂȘme Agadir. AprĂšs avoir consacrĂ© la matinĂ©e de lundi au grand port du sud, M. Ramadier a regagnĂ© Rabat par avion. Les membres du cabinet du RĂ©sident gĂ©nĂ©ral qui l'accompagnaient Ă Imini Ă©taient MM Friedel, Vigy, Thomas et Gayet.
8 novembre 1937 Gl Appianon
"Modeste homage dâun mĂ©canicien aux mineurs ( qui sont en pleine majoritĂ©)
8 novembre 1937 P. Maillet"
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Le livre dâImini ou âcomment lâesprit vient aux touristesâ
A la Sainte-Barbe 1937 une nouvelle réunion est organisée, elle rassemble en partie ceux qui avaient déjà participéà la réunion du 25 septembre:
J. Morize, Cl. Huret, Wurms, Despujols, Boulinier, Blum-Picard, Durkstein, Georges Cantarel, R. Vigier, Leloutre, A. Du Boub, Cl. Cordier, Lepage, Laurens, Moulinou, Montoya, M. Henry, F. de Ribier
Dâautres inscriptions accompagnent la Sainte-Barbe 1937
âJe ne connaissais le manganĂšse que par le permanganate, roi des antiseptiques. Aux mines de lâImini, le manganese mâa permis de connaĂźtre les gens les plus sympathiques du monde. Vive donc le manganese qui pour moi joint lâutile Ă lâagrĂ©ableâ. Mme Dayrie
Signature de madame G. Lepage

Sainte-Barbe 1937â neuf ans âPatience et longueur de temps font plus que force ni que rageâ Â M. Henry
Signature de Mme Huret : âNormandie, Artillerie, 4 dĂ©cembre ! Choses chĂšres retrouvĂ©es Ă lâiminiâ
Signatures: M. Laurens, Gillot, PĂšre Bonaventure, Mme Moulinou.
âAprĂšs tant de choses charmantes Ă©crites avec mon stylo, je ne peux que signer mon nom.â Signature illisible.
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LâannĂ©e 1937 est sur le point de se terminer avec la visite de M. Monerat
âCe compte quâon mâavait contĂ©
Sâest trouvĂ© tout Ă fait vĂ©rifiĂ©
Arriverai-je Ă le solder ?â
à Imini, le 11 décembre 1937.
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âNous nous sommes trouvĂ©s tous Ă lâaise.
Devant un excellent gateau au manganĂšse
Ă lâImini
Tout le monde sou-ritâ signature du Commandant BalmigĂšre en poste Ă Ouarzazate;
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âBons hĂŽtes, bon gĂźte, bonne table,
Du soleil, de la couleur,
VoilĂ le secret du Bonheur⊠à Imini.â
Signature illisible
Sous une apparence anodine, au travers de poÚmes et de remerciements avec des dates et des signatures nous disposons de documents sur les moments qui ont orienté l'avenir de la mine de l'Imini. Ce travail de publication demande beaucoup de temps, mais cela vaut la peine de permettre aux Iminiens de s'approprier leur histoire.