Jean-Yves TRAMOY pousuit le récit de sa visite, par un troisième chapitre illustré et s'adresse à ses contemporains:
Bonjour à tous, anciens iminiens et amis de toujours,
Je n'ai pu tenir ma promesse de faire paraître la suite de mes reportages sur Bou Tazoult aussitôt après les articles sur Sainte Barbe-Ouggoug, sur Timkkit et sur l'arrivée à Bou Tazoult. Il faut dire que chaque jour m'apporte un lot de petits travaux à réaliser à la maison (avez-vous déjà attaqué le tri et le rangement délaissés depuis plus de 40 ans ?), d'autant que ma vitesse d'exécution n'est plus aussi rapide qu'avant.
Oui, certains d'entre vous sont peut-être déçus d'avoir patienté plus longtemps que prévu pour découvrir ce nouveau chapitre, … mais il m'a fallu écrire (ça va encore), mettre en page (un peu de travail), et annoter les photos (ça m'a pris plus de temps que je ne le pensais, en corrigeant sans cesse des erreurs. Et c'est loin d'être parfait). Pas facile de se repérer sur le plan d'urbanisme. Depuis mon départ en 1968, des maisons ont été construites, et toutes sont apparues dans leur nudité minérale : finalement beaucoup de changement !
=> Note après rédaction et parution de l'article (début août 2019) : je réalise soudain que le plan d'urbanisme existe, à la disposition de chacun, en permanence. Il suffit d'aller sur Google map et de copier, de grossir, d'agrandir, … et tout simplement de regarder l'emplacement des bâtiments. Que n'y ai-je pensé plus tôt ? Sans aucun doute mon incompétence en informatique !
Comme nous l'avons vu dans l'épisode précédent, se promener dans le village de Bou Tazoult est devenu difficile. En premier lieu mon temps de redécouverte est toujours raccourci par de nouvelles rencontres, et, de plus, je ressens l'impression de ne pas pouvoir m'y promener en ancien iminien, mais plutôt en étranger dans un village qui fut le mien. La sensation d'un « fantôme » revenu sur les lieux de sa vie terrestre antérieure … Si le village était encore habité par ses anciennes familles occupantes, elles auraient vite fait de me traiter de zombie !
Néanmoins le plaisir de fouler à nouveau la terre d'Imini, de parcourir le site, de retrouver les maisons, tout ça compte beaucoup pour le visiteur fugace que je suis en ce dimanche après-midi. Il ne manque que les odeurs, les bruits, le frémissement des arbres. Le ciel est d'azur, comme au plus beaux jours de l'été : les couleurs en profitent pour se montrer au meilleur de leurs nuances, celles qui faisaient le bonheur des artistes peintres (Mr ROMANO et Dr GORCE) et des photographes (Mr CIRRITO, Mammie Paulette) entre autres, parce que nous sommes tous partis avec des clichés de notre vie à Imini et dans ses environs. Quand bien même nous n'aurions pas de photos, ne croyez-vous pas que les paysages seraient gravés dans notre mémoire ?
Aujourd'hui, mon plaisir est rehaussé par le fait d'être accompagné par un ami, un grand ami, un ancien copain de l'école marocaine dans la classe de Mr ROMANO, un témoin de la vie iminienne où il a déroulé toute sa vie professionnelle : Hamma ALAYA.
Pour faciliter leur reconnaissance, et donner la possibilité aux lecteurs d'en nommer les occupants successifs, j'ai tenté d'attribuer un numéro permanent aux maison identifiées. J'ai quand même commis quelques erreurs, par oubli ou par confusion. L'« abattage » de la végétation a découvert des maisons dont j'avais oublié l'existence. Donc, il y a des erreurs ! Je compte sur vous pour m'aider à les corriger. Régine a eu la gentillesse d'identifier certaines maisons du chapitre précédent.
Sur le site il y a eu, au cours des années, une rotation des employés : les familles s'agrandissaient, les départs et les arrivées provoquaient inévitablement des déménagements.
Le village est bien bouclé : c'est vérifié dès la première photo. Aussitôt arrivé au carrefour de la patte d'oie, un câble affublé de bidons barre l'accès.
Après quelques palabres menées par Hamma ALAYA, le gardien m'invite courtoisement, mais fermement, à garer le véhicule en bord de route et m'autorise à parcourir le village à pied. Je m'exécute et entame aussitôt la montée vers la chapelle, montée bordée elle aussi de pierres blanches. Une fois la végétation disparue, il est plus aisé de voir les maisons, il y en a même que je vois pour la première fois, dissimulées qu'elles étaient auparavant derrière leur palissade de roseaux. Une chose est sûre : elles ont été repeintes récemment, même si des traces d'humidité persistent sur certaines façades. Notre amie Régine, passée en 2017, et Mohsine, passé en 2018, nous confirment que le travail était déjà fait. Curieux, pour un village abandonné !
Photo 3, la maison du colonel Benoist.
Massive, haute, carrée, la maison du colonel BENOIST (et de son épouse Clara) est là, à droite. Elle a été aussi occupée par l'ingénieur du fond BOUHTOURI, devenu plus tard le directeur d'exploitation, à la suite d'Abdou KETTANI.
En face : une des deux maisons jumelles, surplombées par la maison AZAM. Sur la droite, apparaît la maison des Drs MANDRYCKA et GORCE, puis DECAILLOZ. Le chemin semble en bon état, pourtant il est creusé d'ornières, et, pour la sécurité des visiteurs, le 4x4 est fortement conseillé.
Photo 4, la maison des premiers médecins.
C'est une des maisons les plus tristes de Bou Tazoult, parce que sa rénovation n'a pas résisté aux assauts météorologiques. La toiture goudronnée se délite, et on peut craindre pour l'intérieur. Des tâches et des cloques apparaissent sur les murs, seule la terrasse reste immaculée. Les herbes batifolent dans le jardin, mais le mur de soutien de la route semble solide. De là on domine le quartier de l'école, aperçue en fond. Ici nombre d'entre vous redécouvrent leur domicile et ceux de leurs camarades de jeux, et peuvent renseigner les numéros indiqués. Les familles se sont succédées dans ces maisons, là aussi il serait intéressant d'en connaître les occupants successifs.
Photo 5, le quartier de l'école.
N° 2 IBANEZ, n° 4 MOQUAIS, n° 7 MAGUEUR, le géomètre. L'intimitéétait parfois poussée à l'extrême, et autrefois seules les toitures dépassaient des haies, tandis que maintenant … les espaces se dessinent largement. Difficile d'en citer leurs occupants, à moins d'avoir habité le quartier. Si le nom des occupants est intéressant, leur rôle au sein de la mine ne l'est pas moins : précisez le, ainsi que leur période de présence à Imini.
Photo 6, le quartier sous la maison des médecins.
On prolonge le parcours dans la rue inférieure, vers la route (15 PECORARO).
N° 3 SANCHEZ, n° 4 MOQUAIS, n° 16 PAWLAK (oubliée : LAZARO ?).
N° 18 c'est quoi ce bâtiment ? Des garages ? N° 19 et n° 20 KLIMANEK et DANKOWSKI ou DANKOWSKI et KLIMANEK, les deux familles apparentées, avec leurs enfants Viviane et Jacques d'un côté et Sylviane de l'autre ? Après, dans tout le fond de la vallée, je n'ai pas de repère.
N° 21 La villa de la famille SERBINI, ingénieur du jour (André, Claude et leurs trois enfants : Michel, Isabelle et Delphine) à laquelle ont succédé les IACHELLA (André, Hélène et leur fils Patrick), et une maison que j'avais oublié de lister. Nommons la X.
Photo 10, Iachella-Piquemal-Lacau.
N° 21 SERBINI-IACHELLA, n° 22 famille PIQUEMAL (ingénieur du jour), n° 23 Mr LACAU (sans doute natif du Maroc, et dont les parents avaient une ferme vers Meknes ?). Admirez, tout au long de l'article, les nuances de terre allant du rose le plus pâle au presque rouge, nullement transformées par la prise de vue.
Photo 11, le cercle des ingénieurs éventré.
Le mini-golf a disparu sous les coulées de boue, les baies sont éventrées, la rambarde de la terrasse s'est « envolée ». Ce très beau bâtiment aux lignes dépouillées, conçu comme une maison contemporaine, ne déparerait pas aujourd'hui encore dans un environnement moderne. De mémoire, l'intérieur comportait une cheminée à double foyer, et le mobilier était d'inspiration scandinave, avec des fauteuils en fil d'acier. De la terrasse la vue embrassait toute la vallée jusqu'aux pentes lointaines du jbel Siroua.
Photo 13, neige et terrils depuis la maison Azam.
Photo 14, sous la protection de la chapelle.
Suivent plusieurs photos de la maison de l'ingénieur du jour Marcel AZAM et de son épouse Claude, parce que nous étions proches des enfants Luc et Christophe avec lesquels nous partagions des journées de jeux. J'aimerais qu'ils découvrent le blog et prennent connaissance de tous ces moments inoubliables de notre jeunesse, mais comment les contacter ?
Leurs dépendances, dans lesquelles nous jouissions d'un espace réservé aux enfants, semblent bien abîmées. Située sur une aire assez vaste sous le plateau de la chapelle et la piscine, la vue y est dégagée sur le Blanc et le Noir : sur les montagnes enneigées et sur le terril des stériles.
Sur ce même palier, au bout du jardin : la maison COTTIN dont le père, Auguste, était responsable de la laverie (son épouse Anne-Marie et leurs enfants Jean et Annie), lui fait face.
L'urbaniste de Bou Tazoult avait su tirer le meilleur du terrain en traçant des terrasses descendant depuis le plateau de la « chapelle-piscine-terrain de tennis », et épousant les courbes des collines. Il est à noter que, malgré l'érosion due à la pluie et au vent, la terre, malgré le glissement inévitable de ces terrasses, n'envahit pas les espaces inférieurs. On aurait pu s'attendre à un éboulement général des pentes de terre et à un recouvrement des jardins par des coulées de boue. Rien de tout ça malgré les ans et l'abandon du site. Certains endroits sont un peu plus sales que d'autres, mais l'évènement le plus sérieux est une forme de sècheresse continue, de laquelle ne sortent vivaces que les espèces végétales les plus résistantes, celles adaptées à ce climat rude : froid l'hiver, chaud l'été. Encore que cette année 2018-19 ait été plutôt clémente en température.
Photo 16, sous la maison Azam.
Ma voiture de location, blanche, m'attend à la patte d'oie, en bord de route, en dessous de la maison du colonel BENOIST ; les maisons N° 31 et 32 sont celles où des couvertures pendaient à la fenêtre. Les n° 33 et 34 se situent en bordure de la « place de France », comme Mr DECAILLOZ père aimait à appeler ce plateau équipé de garages près de la maison jumelée DECAILLOZ-WOJCIEKOWSKI.
Ce panoramique balaie le borj, la plaine des sports, le cinéma, le cercle des employés, la « cantine », le village marocain, et un lot de maisons individuelles ou jumelées. Le paysage, avec sa végétation dépouillée, ramène aux débuts d'exploitation de la mine dans la fin des années 40, avec la construction des maisons au milieu de terrains encore vierges, l'époque à laquelle Mammie Paulette JUIF est arrivée parmi les premiers occupants. Quand je regarde cette photo, il me vient la furieuse envie d'apporter aux jardins l'eau dont ils ont besoin, pour les voir renaître et produire leurs légumes, leurs fleurs, leurs arbres fruitiers. Il suffirait de cela pour que reprenne vie cette bourgade endormie.
Photo 18, la maison COTTIN et le château d'eau.
Face à la maison AZAM : la terrasse couverte de la maison COTTIN, une maison complexe puisqu'elle a abrité la famille COTTIN, mais aussi une chambre pour le père Norbert, et surtout, d'après le témoignage certifié de Joseline, la première école dirigée par Mr LAMANDA (nom d'origine bretonne).
Après la fermeture de la mine, ce bâtiment a été muré pour assurer le stockage des meubles collectés ici et là. C'était une maison au charme particulier grâce à cette terrasse, qui servait de préau à l'école primitive, et dont la façade latérale ouverte sur la mine offrait une vue splendide.
Le château d'eau de Bou Azzer, gardien perché sur la colline, laisse perler quelques gouttes pour abreuver les pauvres arbres survivants qui courtisent sa base. Il pleure la désertion des habitants, et son abandon dans ce désert minéral, et il rêve sans doute de retrouver son lustre ancien et sa fonction de réservoir de vie pour tous les villages environnants.
Depuis la disparition de la cloche de la chapelle et le départ du muezzin le silence nappe le village, brisé seulement par le pépiement de petits oiseaux furtifs gazouillant dans les cyprès et les lauriers-roses.
Photo 19, la cloche est-elle partie à Rome ?
Cette cloche qui a rythmé les dimanches de messe, les jours de cérémonies religieuses s'est envolée. Madame RIVE avait apporté avec elle une cloche de remplacement (reportage paru antérieurement), malheureusement elle a été dans l'obligation de la rapporter en France.
Photo 20, retour sur la vallée.
Un dernier coup d'oeil sur le fond de la vallée, ne serait-ce que pour mieux repérer les maisons sous un autre angle. De haut, une meilleure vision ? Au pied de la chapelle, les crevasses entament la croûte du sol, … et ensevelissent à tout jamais les reliefs des vitraux brisés et jetés là. J'en ai préservé quelques morceaux, et ainsi j'ai pu apprécier l'épaisseur du verre, dont les teintes délicates sont pérennes, oeuvre de Dom BOUTON. Peut-être que d'autres que moi, rendant visite au monument, penseront à agir de même …
Sur cette photo, les plus érudits trouveront les numéros manquants de maisons et pourront nous fournir des renseignements sur leurs occupants, accompagnés d'anecdotes.
Photo 21, la bergerie et le transformateur.
Près du lacis de pistes, dans ce paysage dénudé, la surprise est toujours d'y découvrir une bergerie dont les ovins et les caprins « rongeront » la moindre touffe épineuse et « nourriront » la terre de leurs déjections. Le petit transformateur dressé en bord de route est chômeur depuis la désaffection de la ligne électrique venant de Sainte Barbe-Ouggoug. Il aimerait pourtant reprendre du service et voir s'animer le ruban goudronné menant à la mine.
Photo 22, la CANTINE, monument iminien.
Le bâtiment dit de la cantine, imposant dans ses mesures dignes de celles d'une cathédrale, abritait plusieurs activités.
Tout le monde se souvient du cinéma, volumineux, qui servait aussi de salle de bal pour la fête nationale française, pour le goûter-cadeaux de Noël, pour les bals, et pour toutes les manifestations importantes. Les séances de projection étaient très prisées de la population, qui trouvait là une distraction unique dans le sud (et encore unique en 2019 : Ouarzazate, cité du cinéma, 80.000 habitants, ne possède toujours pas de salle obscure).
Plusieurs gérants se sont succédés dans la cantine voisine (TOURNIER, REINA, SABATHIÉ, BRALLET, dans le désordre peut-être ...), qui remplissait le rôle de bar-tabac restaurant, et accueillait volontiers les stagiaires et visiteurs dans quelques chambres dont l'étage voisinait avec le cercle des employés. Au rez-de-chaussée l'épicerie tenue par le gérant de la cantine était proche de l'autre épicerie tenue par Allal ABOU LAMER (parti ensuite à Marrakech tenir un restaurant à proximité immédiate de Jemaa el Fna).
Et dans le couloir séparant les deux bâtiments, la fabrique de glace a fonctionné tant que les réfrigérateurs n'ont pas pris l'ascendant sur les glacières initiales.
Des maisons bordent la route, face à la cantine. A gauche la modeste maison des célibataires où notre ami ENNOUCHI, maître principal de la bascule avait son logement, Puis la maison surélevée de la famille PEREZ, et plus loin (40) celle occupée successivement par les familles ABOU LAMER et BEN TALEB. 43 et 44 étaient respectivement les domiciles de la famille d'origine espagnole GONZALES, et des TEYSSIER, Yvon l'infirmier et de son épouse Pierrette.
L'école marocaine aux nombreuses classes, toute en longueur est proche de la maison de son directeur (45), Mr ROMANO (Roch-Louis, son adjointe et épouse Anièce, leur fils Jean-Louis).
Les maisons jumelées 48 et 49 cachent une maison individuelle placée entre elles et celle de Mr ROMANO, (la 50 des familles BERARDI, puis BERKOU). Elles ont connu les familles SABATHIÉ, BRISMÉE, et tant d'autres. D'autres jumelles abritaient les familles DECAILLOZ (41) et WOJCIEKOWSKI (42). La famille HEBBAZ, apparentée aux BERKOU, occupait la 51.
Le borj s'est vu adjoindre une nouvelle route partant du site de la laverie disparue, pour éviter de retaper celle d'origine, toute défoncée.
Photo 23, le lointain nu, après les villages.
Le village est encerclé par le djebel et ses collines successives. La piste traversant le carreau de la mine, et menant vers le Tidili, peut prolonger l'envie de randonnées jusqu'à Agouim par l'arrière pays.
Il me revient à ce propos, pour les avoir empruntées à plusieurs reprises, un souvenir d'invasion de sauterelles. Des nuées serrées cachaient le ciel, et se posaient au sol en un bruit de crécelle assourdissant, … et faisant peur à l'enfant que j'étais alors. Mon père m'avait emmené sur la piste du Tidil, dans son pick-up bleu de service, et nous écrasions des kilomètres d'insectes, tandis que des milliers finissaient leur vie sur le parebrise. Arrivés à la maison, nous les avons vus tapissant le sol, avançant en rangs serrés, dévorant tout sur leur passage en un éclair, et laissant derrière eux la terre nue, parsemée de rares brindilles décharnées. Le bruit des cigales est plus musical et charme les oreilles autant que le craquement produit par les sauterelles est infernal et apocalyptique. A Imini, j'ai eu deux fois l'occasion de vivre ce phénomène. Nous utilisions, en pure perte, le feu et la fumée dans des grands bidons de carburant, ainsi que des vaporisateurs d'insecticide, qui n'ont tué qu'une très infime partie des envahisseurs. Après qu'elles aient dévasté tous les environs, elles repartaient en vol grégaire vers d'autres horizons où la végétation tremblait déjà de peur.
Photo 24, les maisons chères à mon coeur.
Sur le plateau supérieur, dont la boucle se termine face à la maison COTTIN, trônent deux maisons que nous avons occupées à tour de rôle, d'abord la 53 dans laquelle nous a succédé la famille suisse de l'ingénieur du jour JAN (son fils Yves). En avons-nous été les premiers occupants ? Je ne saurais l'affirmer, mais je me souviens des travaux de jardinage pour installer une haie de roseaux, de lauriers-roses et quelques arbres fruitiers.
Puis nous sommes partis dans la maison 52, en lieu et place des familles d'ingénieurs du jour RIVE et PELISSIER. La maison a été agrandie d'une chambre après la naissance de ma quatrième soeur.
Entre ces deux dernières maisons, dans le creux du vallon, la maison 54 a connu Mr MOQUAIS, je crois, après qu'il ait quitté la 4, près des SANCHEZ.
Ainsi finissent ces « retrouvailles », très partielles, avec le village principal des mines d'Imini. Mais il nous reste encore à pénétrer le cinéma, la « cantine », les commerces attenants, le village marocain avec son école, sa mosquée, ses commerces, le borj, la mine …
"Est-ce de ma faute si, à chaque passage, je me fais « kidnapper » par des amis pleins de bonnes intentions et qui insistent pour me recevoir chez eux, raccourcissant singulièrement mon temps de reportage ? Pourtant je ne m'en plains pas, trop heureux de profiter de leur hospitalité légendaire et de partager avec eux leur amitié et les souvenirs qui nous tiennent à coeur.
Puis-je compter sur vous pour apporter des commentaires, des anecdotes, des corrections si besoin ? Ce village a vécu AVEC vous, grâce à vous. Mais il n'y aura pas de meilleur « reporter » qu'un écrivain marocain pour alimenter le blog sur le village marocain … Avis aux volontaires."
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